Et si je laissais tout partir en poursuites ?
Depuis des mois j’éteins des incendies en jonglant avec mes créanciers. Lorsque l'un d'eux menace d'engager des poursuites, je paie de quoi le satisfaire. Immanquablement, ce que je lui ai versé m'empêche d'honorer d'autres engagements. C'est usant. Parfois je me demande si je ne ferais pas mieux de tout laisser aller. Au moins je n'aurai plus à m'épuiser dans des négociations éphémères. Autant laisser l'État prélever ce qu'il faut sur mon salaire et payer directement mes créanciers. De toute façon ils doivent me laisser de quoi vivre décemment.
Oubliez tout de suite cette option si vous êtes:
- propriétaire d'un bien immobilier
Votre bien risque d'être saisi et vendu aux enchères à un prix souvent bien inférieur à ce qu'on pourrait en obtenir par d'autres canaux. - au bénéfice d'un contrat de travail qui prévoit le licenciement en cas de saisie de salaire (c'est le cas de la plupart des postes touchant de près ou de loin à la sécurité)
Avant de s'aventurer dans cette voie, il est utile de prendre en compte les éléments suivants:
Frais additionnels
À terme, vos créanciers seront effectivement payés. Mais les Offices des Poursuites facturent des frais qui viennent s'ajouter aux montants à rembourser. De nombreux créanciers ne gèrent pas directement leur contentieux; ils sous-traitent auprès de sociétés de recouvrement qui, elles aussi, occasionnent des frais qui, eux aussi, seront mis à votre charge.
Risque de saisie perpétuelle
Le minimum vital calculé par l'Office des Poursuites ne tient pas compte de votre charge fiscale. Ainsi, pendant toute la durée de la saisie, vous n'aurez pas les moyens de payer vos acomptes d'impôts. Pas grave, vous direz-vous... jusqu'au jour où ces nouveaux arriérés fiscaux occasionneront une nouvelle saisie de salaire.
L'Office des Poursuites n'est pas tenu de vérifier que vous payez des charges telles que vos cotisations d'assurances maladie. A vous de le faire puis d'en présenter la preuve. Alors seulement il en sera tenu compte dans le calcul de votre minimum vital.
Atteinte à l'image
Même si cela semble secondaire pour quelqu'un qui n'en peut plus de jongler avec ses créanciers, la saisie de salaire reste une mesure légale et laisse des traces.
Parfois, il n'y a pas d'autre choix que de se soumettre à une période de saisie de salaire. Certains créanciers à qui trop de promesses ont été faites ou qui disposent de privilèges légaux leur permettant de passer devant les autres seront excessivement difficiles à dissuader. C'est notamment le cas pour les assurances maladies.
Dans tous les cas nous préconisons de revenir au plus vite à un mode de règlement à l'amiable.
Ces démarches que vous ne pouvez plus gérer seul, nous vous les rendons possibles grâce à:
la barrière que nous dressons entre vous et vos créanciers
Appelez nous au 021 552 33 15 ou faites une demande en ligne.
Vous vous concentrez sur la gestion du courant et nous tenons vos créanciers en respect en négociant avec eux des arrangement compatibles avec les montants que vous pouvez raisonnablement consacrer - sur le long terme - à leur remboursement.
Un créancier rassuré et informé revient en général très volontiers à un mode de recouvrement à l'amiable.
Quant à vous, votre confort de vie est meilleur (minimum vital largement amélioré par rapport aux minima légaux) et vous parvenez à ne plus générer de nouvelles dettes (nos plans tiennent notamment compte de l'impôt courant).
Les effets collatéraux de dégât à l'image sont minimisés (retour à des arrangements à l'amiable, plus d'intervention de l'État auprès de votre employeur, demandes de radiation de poursuites, satisfaction de s'en sortir par ses propres efforts) et les frais additionnels sont maîtrisés.